Le Conseil permanent des écrivains, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, le Syndicat de la librairie française, le Syndicat des librairies francophones de Belgique, le Syndicat des distributeurs de loisirs culturels, Actes Sud, L’école des loisirs et 15 librairies majeures de l’Hexagone s’inquiètent dans un communiqué commun des conditions dans lesquelles le groupe Editis serait cédé par Vivendi, engagé dans la reprise de Lagardère et de sa filiale Hachette Livre.
Les organisations d’auteurs, les syndicats de librairies, les éditeurs et les libraires dont les intérêts sont, dans le cadre de l’OPA lancée par Vivendi sur le groupe Lagardère, collectivement représentés par l’avocate Isabelle Wekstein-Steg, ont réagi dans un communiqué commun à l’annonce fin juillet par le groupe de Vincent Bolloré de son intention de céder Editis afin d’éviter que la Commission européenne ne mette un veto à son acquisition du propriétaire d’Hachette Livre, numéro un de l’édition française.
Prenant acte de la décision de Vivendi, et se félicitant ainsi d’avoir « à ce stade été partiellement entendus », le Conseil permanent des écrivains (1), la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, le Syndicat de la librairie française, le Syndicat des librairies francophones de Belgique, le Syndicat des distributeurs de loisirs culturels, Actes Sud, L’école des loisirs et 15 librairies majeures de l’Hexagone (2) déclarent rester « néanmoins mobilisés et extrêmement vigilants, d’une part quant aux conditions dans lesquelles le groupe Editis, que Vincent Bolloré a indiqué vouloir revendre, serait cédé ; d’autre part quant au risque d’un accroissement de la position dominante du groupe Hachette après son intégration au groupe Vivendi. »…