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Vincent Bolloré : « Notre intérêt n’est pas politique, il est économique »

L’homme d’affaires était auditionné au Sénat par la commission d’enquête «Concentration des Médias».

Une longue, très longue énumération pour donner à voir l’étendue de l’«empire» médiatique de Vivendi. Au Sénat, David Assouline, le rapporteur de la commission d’enquête «Concentration des médias», qui auditionnait mercredi Vincent Bolloré, a passé plusieurs minutes à inventorier un à un tous les actifs, filiales et sous-filiales dans l’escarcelle du groupe dont l’homme d’affaires breton est le principal actionnaire. Un empire?

«Le Vivendi d’aujourd’hui est plus petit que le Vivendi d’hier, a-t-il fait valoir. On fait beaucoup de bruit autour de nous, mais nous sommes encore tout petits. Le géant Vivendi, c’est un petit nain.» Et de dégainer une série de slides pour repositionner le groupe, valorisé 12 milliards d’euros dans un paysage plus global, peuplé de géants tels que Netflix, Disney et les Gafa, dont les capitalisations atteignent des centaines, voire des milliers de milliards de dollars. «Le danger, ce sont eux. Nos concurrents, c’est Apple, c’est Amazon, qui proposent des contenus sur leurs plateformes. Pas Axel Springer, ni Bertelsmann.»

Lire la suite : Le Figaro du 20/1/22 page 28

Pascal Lenoir

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