Bruxelles a révisé à la hausse l’ambition de ce code de bonnes pratiques signé par 34 acteurs de la tech.
L’Europe serre la vis dans la lutte contre la désinformation sur internet. Son premier code de bonnes pratiques, signé depuis 2018 par une dizaine d’acteurs dont Meta, Google, TikTok et Twitter, avait vite montré ses limites: basé sur l’autorégulation, il avait donné naissance à une mise en application incomplète. Au terme d’un an de travail avec les parties prenantes, une nouvelle version bien plus musclée a été adoptée jeudi par 34 organisations relevant des réseaux sociaux, de la publicité en ligne, des réseaux de fact-checkeurs, et des associations comme Reporters sans frontières (RSF). Twitch, Clubhouse ou WhatsApp font partie des nouveaux venus. Mais on note l’absence de la messagerie Telegram ou des réseaux «alternatifs», comme Odysee ou Gettr, hauts lieux de diffusion de théories complotistes…