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Un libraire doit-il proposer uniquement des livres qui se vendent bien ?

#BoycottBarnesAndNoble : L’éditrice française Sabine Wespieser l’avait prophétisé : « Il est à redouter que les libraires aiment ce qu’ils vendent, et non plus vendent ce qu’ils aiment. » Twitter s’est fait une nouvelle fois tribunal populaire. Une nouvelle politique économique nationale aurait été adoptée par la chaîne de librairies américaine Barnes & Noble : auteurs, agents et experts de l’industrie affirment que B&N limite désormais une partie de son offre aux titres s’étant déjà bien vendus. Une telle stratégie mettrait à mal les auteurs plus exigeants, mais aussi les premiers romans.

L’auteure Gabi Burton a pris le temps de trier le bon grain de l’ivraie. Elle explique dans un fil de discussion Twitter ce qu’il advient réellement en ce moment dans les établissements de la filiale américaine. Compilant des informations venant d’autres auteurs, d’agents, d’éditeurs ou encore de libraires eux-mêmes, elle résume : « #BarnesAndNoble refuse de stocker la plupart des auteurs sur ses étagères. »

Pascal Lenoir

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