Vendredi 21 juin 2024, en début d’après-midi, un incendie s’est déclaré dans l’imprimerie Offset 5 Edition, aux Achards (Vendée). Vingt-huit sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour ce feu, rapidement maîtrisé. Aucun blessé n’est à déplorer mais les dégâts matériels sont importants.
Les sapeurs-pompiers ont été appelés à 14 h 23, vendredi 21 juin, pour un départ de feu dans les locaux de l’imprimerie Offset 5 Edition, aux Achards (Vendée). L’incendie, qui s’est déclenché dans une unité administrative, comprenant des bureaux, a été rapidement maîtrisé et il n’y a pas de blessé.
80 m² de bureaux partis en fumée
« L’action précoce des sapeurs-pompiers a permis de stopper rapidement la propagation des flammes, assure le commandant Matthias Vittu, chef de colonne, qui a dirigé les opérations. Les dégâts sont matériels : « Entre 30 et 40 m² ont brûlé au rez-de-chaussée et la même chose à l’étage. »
Au total, ce sont donc près de 80 m² de bureaux qui sont partis en fumée au sein de ce bâtiment de 400 m². Les risques de propagation à l’unité de production ont ainsi pu être limités.
Sur place, d’importants moyens de secours ont été déployés. Treize engins et 28 sapeurs-pompiers, venant des casernes des Sables-d’Olonne, La Mothe-Achard, Aizenay, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, La Tranche-sur-Mer et La Roche-sur-Yon ont été mobilisés. Une grande échelle a notamment été utilisée pour éteindre les flammes.
Après avoir éteint le feu vers 16 h, les pompiers passaient à la phase de déblayage, dégarnissage et de reconnaissance, notamment à l’étage.
Une vingtaine de salariés évacués
Au moment du sinistre, il n’y avait personne dans l’unité administrative touchée par les flammes. Mais par sécurité, une vingtaine de salariés travaillant dans les autres bâtiments du site ont été évacués. La production ne pouvant reprendre ce jour, ils ont été invités à rentrer chez eux.
« Le vendredi, une partie des collaborateurs ne travaillent pas et n’étaient donc pas présents », explique sur place, Yannick Leblanc, le directeur de production. « On va se réorganiser en interne, il n’y aura pas de chômage technique. On va changer l’organisation des équipes. » Une centaine de personnes travaillent habituellement sur site.
Selon la gendarmerie, l’origine du feu serait accidentelle. Une enquête est menée par la compagnie des Sables-d’Olonne.
Lire : Ouest-France du 21 juin