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Suspense autour d’un rapprochement entre Xerox et HP

Selon le « Wall Street Journal », l’ancien fleuron américain des photocopieurs réfléchirait à lancer une offre de rachat publique d’actions sur HP, le numéro un mondial des imprimantes. Il lui faudrait investir trois fois ses revenus annuels.

 

Le rachat d’HP par Xerox permettrait aux deux sociétés d’économiser 2 milliards de dollars de dépenses par an, ont expliqué des sources anonymes au « Wall Street Journal ».

 

Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour savoir à quoi le fabricant de photocopieurs Xerox pourrait consacrer le chèque de 2,3 milliards de dollars que lui a libellé hier son ancien partenaire Fujifilm. Quelques heures à peine après cet accord soldant un vieux conflit, le « Wall Street Journal » indiquait que ce pionnier déclinant de la high-tech américaine réfléchissait à lancer une offre de rachat d’actions à 27 milliards de dollars sur un autre vétéran de la Silicon Valley, le leader mondial des ordinateurs et des imprimantes HP.

 

« Pour l’instant, ce ne sont que des rumeurs mais elles vont faire beaucoup parler tant le secteur s’attend à des opérations de consolidation de ce type », calmait d’entrée de jeu ce mercredi matin Keith Kmetz, le vice-président du cabinet IDC chargé des analyses sur le marché de l’impression et des logiciels de gestion des documents. D’après l’expert, il est probable que les relations entre les deux sociétés américaines soient appelées à évoluer, mais il est aussi possible qu’HP soit l’acheteur. Tous deux ont intérêt à travailler ensemble alors que les ventes du marché diminuent quasiment chaque année depuis plus de dix ans.

« Pas de commentaires »

 

De fait, la transaction, telle que des sources proches du dossier l’ont présentée au quotidien américain des affaires, pousserait Xerox à investir trois fois le montant de sa capitalisation boursière et près du triple également de ses revenus annuels. Toujours d’après le « Wall Street Journal », le conseil d’administration s’est réuni sur ce dossier mardi. Une grande banque aurait déjà promis…

 

Lire la suite : Les Echos du 6 novembre

 

Jean-Philippe Behr

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