« Diète » médiatique, recours à l’intelligence artificielle, nouvelles manières de produire de l’information en recréant des liens avec les lecteurs : des solutions existent pour mieux consommer l’information, en privilégiant la qualité à la quantité.
Quelles sont vos habitudes informationnelles ? Que ressentez-vous d’ordinaire ? Vous arrive-t-il d’être satisfait ?… Stylo à la main, Anne-Sophie Novel, journaliste et docteure en économie, sonde la façon de s’informer d’un participant du premier festival du « bien s’informer », organisé en mars 2020 à l’espace Ground Control à Paris.
Infovore, son patient, souffre de symptômes de surchauffe et d’anxiété informative. Il en consomme trop et mal. Docteure Novel lui prescrit donc un petit programme de « détox informationnelle », suivi d’une « remise en inFORMation » personnalisée sur vingt et un jours, comme elle en donne le détail dans son livre Les Médias, le monde et nous (1).
Passé cinq jours de « jeûne médiatique », le patient pourra réintégrer à dose homéopathique des sources d’information dans un ordre précis : la radio, média auquel les Français accordent le plus de confiance, suivie des podcasts, de la presse (papier, puis en ligne), de la télévision et des réseaux sociaux. Tout en s’ouvrant à d’autres médias et à des outils comme les lettres d’information, qui réintègrent sélectivité et hiérarchie. Le but : s’informer moins mais mieux…