La société américaine a annoncé une avancée technologique majeure avec la mise au point d’une puce de 2 nanomètres.
Les fabricants de semi-conducteurs livrent une double bataille: celle de l’augmentation à marche forcée des volumes de production, pour faire face à l’actuelle pénurie de composants, et celle de la performance, pour les années à venir.
IBM vient de marquer un point dans le deuxième registre, en annonçant avoir développé le premier composant électronique en 2 nanomètres. Pour comprendre l’ampleur de l’annonce, il faut avoir en tête que les acteurs du secteur se livrent à une course permanente à l’amélioration des performances de leurs produits. Cela passe notamment par la finesse de la gravure des puces, mesurée en nanomètres et synonyme d’une vitesse de calcul supérieure pour une consommation énergétique moindre.
Les semi-conducteurs les plus performants actuellement sur le marché sont en 7 nanomètres, avec des avancées réalisées dans le 5 et les 3 nanomètres (Nm). En présentant une technologie en 2 nanomètres, IBM reprend le leadership de la course du moins en apparence.
La technologie annoncée par l’américain «devrait permettre d’atteindre des performances 45 % plus élevées, ou une consommation d’énergie 75 % plus faible, que les technologies des puces actuelles les plus avancées de 7 Nm»…