Chers Compagnons, chers Confrères,
Un évènement CCFI qui, à nouveau, fera date !
Vous avez été très nombreux, plus de 100, à vous inscrire et participer à cette conférence, ambitieuse mais importante et d’actualité : faire le point sur les impacts de nos productions papier et numériques.
Nos quatre intervenants ont été parfaits dans leurs présentations, très riches mais pourtant expliquées avec pédagogie et honnêteté devant nos Compagnons très concentrés 🙂
Ainsi Aude Carasco, au travers de son témoignage de journaliste se retrouvant face à la question des abonnés de Bayard : » un abonnement papier ou numérique, lequel a le plus d’impact sur l’environnement ? « . Elle nous a montre notre dénuement face à une question qui va bientôt se poser à tous et à chacun. Après recherche, étonnée, elle s’aperçoit qu’en fait la question est en cours de traitement dans son groupe et qu’émergent des réponses.
Nicolas Mathieu a pu ensuite nous expliquer le travail de fond que son groupe effectue pour repositionner et définir une stratégie de progrès environnementaux, avec toutes les inconnues et la complexités que cette démarche pose.
Après ces exposés, nous sommes passés aux parties techniques : quid du numérique et du papier.
Nous avions la chance d’inviter deux experts passionnés et passionnants.
Xavier Verne, expert numérique, responsable et rédacteur du dernier rapport du Shift Project sur la sobriété numérique, avec grande pédagogie nous a expliqué à date l’analyse faite sur le poids environnemental du numérique, à partir de chiffres, d’indicateurs et de risques. Montrant au passage toute l’avance qu’avait notre filière sur ces chantiers.
Et pour finir, notre Compagnon et expert environnemental de la filière Benoît Moreau a insisté sur l’importance de ne pas se reposer sur nos acquis, et de continuer ce travail d’amélioration de l’impact dans notre production. L’enjeu à terme est de conserver l’avantage du papier et d’une production locale. Et oui, le marché est mondial, multi-support. Les autres supports ont et feront des progrès, mais les pays dont le marché est la France sont actuellement en train de s’organiser, et travaillent à améliorer leurs performances qui doivent rester moins bonnes que les nôtres si nous voulons rester, là encore, compétitifs.
Ensuite un débat riche, d’écoutes attentives et de questions pertinentes.
Une conférence passionnante et que nous devrons renouveler pour faire le point sur les avancées…
Quelques captures d’écran… qui bien sûr remplaceront jamais la participation « en vrai » à nos conférences…