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Réduire la pollution numérique, un impératif devenu l’affaire de tous

Un rapport sénatorial chiffre à 2 % le poids du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre en France.

Limiter l’impact environnemental du numérique. La question se posait avant le confinement. Elle a pris de l’importance avec ce dernier, marqué par une croissance fulgurante des usages. Un rapport sénatorial chiffre à 2 % le poids du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre en France. Il pourrait passer à 7 % en 2040. Face à cela, les sénateurs ont posé plusieurs propositions sur la table.

Ils préconisent ainsi de sensibiliser les consommateurs aux conséquences de leurs actes, pour qu’ils prennent à la fois conscience de l’impact écologique lié à la fabrication d’un smartphone et de celui induit par la consultation de contenus sur Internet. L’initiative du fabricant suisse Logitech pourrait en inspirer d’autres. Il va apposer un nouveau logo sur ses appareils pour indiquer les émissions de CO2 liées à leurs fabrication, utilisation et recyclage.

En effet, les terminaux sont responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble du numérique. Or, 86 % de ces émissions sont liées à leur production, puis à leur distribution. Faut-il, comme les sénateurs le préconisent, introduire une taxe carbone à nos frontières?

Un smartphone a une durée de vie qui peut être longue, à condition que son système d’exploitation puisse être mis à jour

Benjamin Bayart

En France, les consommateurs conservent leur smartphone en moyenne 23 mois…

Lire la suite : Le Figaro du 26/6/20 page 25

Pascal Lenoir

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