Selon une étude diffusée par la chaire RH de l’EM Normandie, l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi après l’obtention d’un master s’effectue à des vitesses très différentes.
Contrairement à l’idée reçue, les «digital natives» ne forment pas une génération homogène, uniformément acculturée au numérique, et capable de déployer des techniques de recherche d’emploi efficaces. Selon une étude diffusée ce lundi par la chaire RH de l’EM Normandie qui a suivi des étudiants pendant les dix-huit mois qui ont suivi l’obtention de leur master, leur insertion sur le marché de l’emploi s’effectue à des vitesses très différentes. À diplôme égal, près de 25 % accèdent à un CDI en moins de six mois, quand près de la moitié (46 %) met plus de treize mois. En cause, leur façon d’aborder le recrutement digital. Les premiers consultent des sites variés, utilisent des mots-clés pertinents, font vivre leur candidature en gérant leur présence digitale. Ils considèrent par ailleurs que le marché du travail est rationnel…