Elle veut doubler sa part de marché mondiale des semi-conducteurs d’ici à 2030. Et mise sur les puces les plus avancées.
Ce sont les vitamines de la transition numérique, et l’Europe en a cruellement besoin. Sans les semi-conducteurs, pas de smartphones, pas plus de PC, de data centers, de supercalculateurs capables de générer les usages liés à l’intelligence artificielle. Pas non plus de voitures en réalité, l’automobile moyenne produite dans le monde ne comptant pas moins de 1000 de ces puces dans sa carcasse.
Le marché, évidemment, explose. Il pourrait doubler pour atteindre 1300 milliards de dollars en valeur d’ici à 2030. Mais son centre de gravité, sur la fabrication et l’assemblage des puces s’est largement déporté en Asie ces dernières décennies. Les États-Unis étant, eux, leader sur la conception de ces mêmes puces. De par les applications stratégiques qu’ils permettent, les semi-conducteurs sont d’ailleurs au coeur de la guerre à laquelle se livrent les États-Unis et la Chine pour la suprématie mondiale…