Via des acquisitions et en musclant son offre en e-commerce, le géant de la communication vise 3 à 4% de croissance dès 2023.
A quelques semaines de la publication de ses résultats 2020, qui devrait confirmer une baisse de 8 à 9 % de ses revenus, le groupe de communication et de publicité WPP a profité de la traditionnelle trêve des confiseurs fin décembre pour faire la démonstration de sa pugnacité auprès des investisseurs. En quatre ans, le géant britannique, maison mère des réseaux Ogilvy, Grey, VLMY&R ou GroupM, a perdu plus de la moitié de sa valeur en Bourse et la pandémie a stoppé net au printemps le début de remontée de l’action. Son patron, Mark Read, a donc voulu frapper les esprits en détaillant les principales pistes que la société étudie pour renouer avec une croissance organique solide, c’est-à-dire supérieure à 3 % à partir de 2023.
Le grand projet du numéro un mondial comporte deux axes principaux: procéder à des acquisitions pour renforcer ses expertises, notamment en e-commerce, et poursuivre un programme ambitieux d’économies de 700 à 800 millions de livres sur deux ans. Après s’être attaqué à la complexité organisationnelle du groupe – en réduisant de 25 à 10 le nombre de ses réseaux en fusionnant certains d’entre eux – et en vendant une majorité du capital du spécialiste des études Kantar, Mark Read veut repasser à l’offensive…