À périmètre constant, le revenu du numéro trois mondial de la publicité a reculé de 2,3% en 2019. Le coût de sa transformation, justifie le groupe français.
«Des résultats parfaitement en ligne avec nos prévisions», a asséné ce jeudi matin Arthur Sadoun, le président du directoire de Publicis, qui présentait avant Bourse ses résultats annuels 2019. Autrement dit: circulez, il n’y a rien d’anormal. L’an dernier, le groupe français a pourtant enregistré un revenu net de 9,8 milliards d’euros, en recul de 2,3% à périmètre et taux de change constant en raison notamment d’un dernier trimestre clairement dans le rouge (-4,5%). À l’arrivée, une croissance organique négative donc, ce qui n’était pas arrivé depuis le trou noir de 2009 après la crise financière (-6,5 % en 2009), et qui s’établit dans la continuité d’un mouvement, observable depuis cinq ans: celui d’une panne de croissance. Publicis s’attendait à ces performances. Il l’avait pronostiqué dès le mois d’octobre…