La série noire continue pour les géants du numérique. Après Microsoft et Google, c’est au tour de Meta Platforms d’afficher des résultats en baisse.
Les nouvelles de Meta Platforms sont encore plus mauvaises que prévu. Connu jadis sous le nom de Facebook, l’empire des réseaux sociaux, rebaptisé il y a près d’un an par son fondateur Mark Zuckerberg, rend compte de résultats trimestriels en baisse. Et comme la tendance ne semble pas près de s’inverser, l’action du groupe a dévissé de 19% hier sur le marché gris, après la fermeture du Nasdaq. La capitalisation de Meta tombe ainsi en dessous de 300 milliards de dollars, ce que l’on n’avait pas vu depuis 2016. La déconfiture boursière de mercredi 26 octobre porte à plus de 500 milliards de dollars l’évanouissement de valeur depuis janvier pour la société qui représentait le « F » de l’acronyme GAFAM.
Meta affiche un recul de son chiffre d’affaires pour le second trimestre consécutif. Les profits de la société chutent de 52%, à 4, 4 milliards de dollars. Voilà qui marque le quatrième trimestre d’affilée de baisse des bénéfices. Cela ne s’était pas produit depuis dix ans. Mark Zuckerberg a beau dire que «les fondamentaux sont là pour un retour à une croissance plus forte du chiffre d’affaires», son optimisme laisse Wall Street sceptique. Le repli de 4% à 27, 7 milliards de dollars du chiffre d’affaires du groupe qui détient Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp, reflète quatre tendances inquiétantes aux yeux des analystes…