Surabondante et fragmentée, l’information fatigue plus d’un Français sur deux, dont les plus jeunes et les plus connectés, selon une étude d’Obsoco, la Fondation Jean-Jaurès et Arte. Ces acteurs souhaitent lancer une réflexion collective face à ce phénomène qu’ils assimilent à un « problème de santé publique et démocratique »
« J’ai arrêté de lire les nouvelles. Le problème vient-il de moi ou du produit ? », demandait en juillet dernier la journaliste Amanda Ripley dans le Washington Post. Dans cet article qui a fait grand bruit, cette ancienne dévoreuse d’informations tentait de comprendre pourquoi l’actualité avait fini par lui « taper sur les nerfs »…