CCFI

Peut-on vraiment penser collectif

L’homme est un loup pour l’homme… Mais il n’en a pas moins besoin d’une meute. Ou comment égoïsme et altruisme nous agitent de concert.

Le chacun pour soi semble régner en maître, la performance individuelle prévaut sur la réussite du groupe, le développement personnel fait loi universelle. Et chacun de déplorer dans son coin la fin du collectif. Pourtant, la crise sanitaire actuelle nous oblige à penser (aussi) à l’autre : confinement, masque et probablement vaccin visent autant à protéger l’individu que la communauté. Alors… Égoïste ou altruiste, l’homme?

«C’est un vieux débat qui passionne et oppose les penseurs, depuis toujours et particulièrement à partir du XVIIe siècle, observe le philosophe Michel Terestchenko, auteur du livre Les Scrupules de Machiavel (JC Lattès). La Rochefoucauld écrit ainsi dans ses Maximes que la nature de l’homme est de “n’aimer que soi et ne considérer que soi”. Mais Adam Smith soutient dans La Théorie des sentiments moraux que nous ne sommes pas mus par un seul mobile mais par deux : l’amour de soi et la sympathie.» Qui a raison et qui a tort? La science peut-elle clore le débat?…

Lire la suite : le Figaro du 1/3/21 page 14

Pascal Lenoir

Nos partenaires

Demande d’adhésion à la CCFI

Archives

Connexion

Vous n'êtes pas connecté.

Demande d’adhésion à la CCFI