En redressement, le groupe hippique suscite plusieurs offres de reprise, dont une de Xavier Niel.
Placé en redressement judiciaire fin mai, Paris Turf devrait être fixé sur son sort lundi 22 juin. Le tribunal de commerce de Bobigny devra faire son choix parmi une petite dizaine d’offres de reprise, certaines complètes et d’autres partielles, le groupe d’information hippique ayant suscité plusieurs marques d’intérêt.
Actuellement, Paris Turf est contrôlé à 66,5% par Jacques-Henri Eyraud, le président de l’Olympique de Marseille (OM), et à 33,5% par Jean-Claude Seroul, grand propriétaire de chevaux et fondateur des Éditions en Direct (Tiercé Magazine, Bilto, Paris Courses). Le groupe a sévèrement pâti de l’arrêt des courses durant le confinement entre mars et mai, ce qui l’a contraint à stopper la parution de ses neuf titres (Paris Turf, Paris Courses, Tiercé Magazine, Week-End ou Bilto pour les courses hippiques ainsi que les deux leaders de la presse équestre, Cheval Magazine et Cheval Pratique) et à réduire la voilure de ses sites en ligne (Geny et Genybet). Le groupe, qui a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 65,6 millions d’euros pour un résultat opérationnel de 2 millions, emploie 196 salariés et une cinquantaine de pigistes réguliers…
Lire la suite : Le Figaro du 18/6/20