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Papeterie UPM : deux députés LREM apportent leur soutien au site

Le groupe finlandais UPM souhaite vendre la papeterie de Chapelle-Darblay, située à Grand-Couronne, près de Rouen. Les députés LREM des première et 9e circonscriptions de Seine-Maritime proposent des solutions pour sauvegarder l’usine.

 

Après le courrier envoyé par deux maires et deux parlementaires seinomarins en fin de semaine dernière, c’est au tour de la députée de la 9e circonscription de Seine-Maritime, Stéphanie Kerbarh, de cosigner une tribune, avec celui de la première circonscription, Damien Adam sur le sujet de la vente annoncée de la papeterie, qui emploie 236 personnes à Grand-Couronne, près de Rouen.

 

Dans leur texte, les deux députés situent : « La filière française, et plus largement européenne, de l’industrie de recyclage des papiers et cartons d’emballage connaît une crise structurelle. Les ressorts de cette crise sont différents, qu’il s’agisse des usines de recyclage de papier graphique (papier fin, papier journal, magazine) ou celles de papier carton, dont l’usage se limite essentiellement aux emballages. C’est dans ce contexte que, le 10 septembre, le groupe finlandais UPM a annoncé son intention de se séparer de son usine de recyclage de papier graphique à Chapelle-Darblay. »

Marchés de croissance

 

Les deux élus estiment qu’il existe des débouchés. « L’entreprise dispose d’une localisation idéale en étant située sur l’Axe Seine entre Paris et Le Havre, avec une proximité avec les Grands ports maritimes de Rouen et du Havre, ce qui constitue un avantage important pour promouvoir une économie circulaire de proximité. Ensuite, l’entreprise possède une chaudière biomasse lui permettant de produire une énergie respectueuse de l’environnement, car utilisant comme combustible du bois de recyclage et non du bois forestier. […] Elle est prête à transformer son outil de production de papier graphique, et à se diriger vers des marchés en croissance, tels que le marché du papier d’emballage ainsi que le papier d’hygiène. »

 

Stéphanie Kerbarh et Damien Adam invitent « l’ensemble des acteurs publics ainsi que les acteurs institutionnels, et notamment la Banque Publique d’Investissements (BPI) à accompagner le ou les futurs repreneurs du site, notamment en proposant aux financeurs privés de garantir les prêts pour faciliter l’accès aux crédits. Enfin, les acteurs publics peuvent déployer, avec le ou les repreneur(s), un système de financement pour consolider une offre de reprise, à l’instar de celui réalisé pour consolider l’offre de reprise d’Altifort de l’aciérie Ascoval, où, pour chaque euro d’investissement privé trouvé, l’État ajoutait un euro d’investissement public ».

 

Lire : Ouest-France du 17 décembre

 

Jean-Philippe Behr

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