À l’initiative de Paris et de Libreville, le sommet entend promouvoir une coopération entre les trois plus grands bassins forestiers mondiaux.
Au moment même où les États-Unis tiennent leur réunion internationale sur l’océan au Panama, Paris organise son premier sommet consacré à la préservation de la forêt tropicale, le One Forest Summit, à Libreville (Gabon), les 1er et 2 mars. En coprésidant cette conférence avec le Gabon, Emmanuel Macron souhaite-t-il montrer qu’il pèse dans les grandes négociations climatiques internationales ? Le chef de l’État a annoncé l’initiative en novembre dernier, lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. Deux des priorités sont la rémunération de la préservation des forêts, cruciale pour la capture du CO2, et la préservation de la biodiversité. Au total, une douzaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus (Burundi, Cameroun, Guinée équatoriale, Papouasie-Nouvelle- Guinée, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Tchad), des représentants du Rwanda, du Commonwealth (dont le Gabon est devenu membre) et notamment le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans…