A l’occasion de la 43e édition du salon du livre de Montréal qui s’ouvre jeudi 12 novembre, son directeur Olivier Gougeon se confie sur la situation que traverse le monde du livre. Entre espoir pour cet objet unique et ouverture vers tous les publics, le directeur invite les visiteurs à découvrir virtuellement le livre.
Le monde du livre est à la peine et doit se réinventer. Depuis le début de la crise liée au coronavirus, les évènements littéraires n’échappent à la vague d’annulations qui touche les manifestations en tous genres. D’autres y échappent. C’est le cas du Salon du Livre de Montréal (SLM), qui se tiendra pour une édition exceptionnelle du 12 au 15 novembre, qui proposera pas moins de 450 activités, dont 70 diffusées en direct sur le site web du salon.
Sur fond de crise sanitaire, Olivier Gougeon, directeur général du salon du livre de Montréal, évoque les changements pour l’événement littéraire québécois.
Malgré la crise sanitaire, vous avez tenu à conserver la 43e édition du Salon du livre de Montréal, pour quelles raisons avez-vous décidé de la maintenir ?
Annuler la 43e édition du Salon du livre de Montréal, la question ne s’est « jamais » vraiment posée. Avec toute l’équipe, on a travaillé d’arrache-pied pour la maintenir…