Le directeur général du Bureau international de l’édition française (Bief) réagit à l’annulation de la foire de Francfort.
La foire de Francfort vient d’annoncer son annulation pour le volet physique. C’est un nouveau coup dur pour l’activité internationale mise à mal par la crise sanitaire.
N. R. : Oui, indiscutablement c’est une très mauvaise nouvelle. Ce que nous redoutions depuis plusieurs semaines est donc arrivé : la plus grande manifestation professionnelle mondiale ne se tiendra pas en 2020, pour la première fois depuis 1949. C’était pour beaucoup le dernier espoir de rencontrer les partenaires internationaux cette année après l’annulation en cascade de toutes les grandes foires depuis janvier.
La foire de Francfort, comme d’autres avant elles (Bologne, Pékin…) communique beaucoup sur le lancement d’une foire digitale. Que faut-il en attendre ?
N. R. : Ce sont des nouveaux outils qu’il faut tester sans a priori mais les premières expériences dans le domaine n’ont pas toujours eu le succès escompté..