Pour cette 38e édition, les éditeurs misent notamment sur les réseaux sociaux.
La 38e édition du Salon du livre jeunesse bat son plein à Montreuil (Seine-Saint-Denis) depuis mercredi. Un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la littérature jeunesse, à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Plus de 400 exposants, dont de nombreuses petites maisons d’édition indépendantes, 280 auteurs jeunesse, rencontrent leur public jusqu’au lundi 5 décembre. Avec son thème «Désirs de monde!», le Salon espère redonner le sourire au secteur, en atteignant son record de 180.000 visiteurs.
Comme pour le reste de l’édition, le secteur de la jeunesse est redescendu sur terre en 2022, après une année 2021 exceptionnelle. Les volumes des ventes de janvier à octobre ont reculé de 12 % sur un an, et restent même inférieurs de 3 % par rapport à ceux de 2019, d’après l’institut GfK. Seul le roman pour adolescents maintient une bonne dynamique.
Une vente sur cinq
Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat des Français, les ventes souffrent surtout dans la grande distribution, chez des acteurs comme Carrefour ou Intermarché. «Le marché n’est pas au beau fixe, regrette Hedwige Pasquet, présidente de Gallimard Jeunesse. Néanmoins, il est difficile encore de tirer un bilan avant Noël. La période est toujours très propice pour les ventes jeunesse.» Malgré tout, durant les dix premiers mois de l’année, ce secteur a représenté une vente de livre sur cinq dans l’Hexagone…