Sur le Marché international des droits (MID) d’Angoulême, qui s’est ouvert mercredi 24 janvier, la BD française a le vent en poupe. Ce qui n’empêche pas les chargés de cession de droits français d’affiner leur offre pour mieux cibler les marchés étrangers.
Il est le seul consacré au 9ᵉ art. Du 24 au 27 janvier, le Marché international des droits (MID) du Festival de la BD d’Angoulême réunit plus d’une centaine de structures exposantes, dont 35 pays représentés. Pour les responsables des cessions de droits, les éditeurs, les agents ou encore les professionnels des métiers de l’audiovisuel, c’est parfois là que tout se joue.
« On sent les brèches et on s’engouffre », résume Séverine Aupert, responsable des droits chez Delcourt-Soleil. Conscients des besoins propres à chaque marché étranger, les éditeurs français choisissent avec soin les titres à exposer sur leur stand, et ceux à mettre en avant lors de leurs nombreux rendez-vous. « Le marché anglophone est davantage animé par la fiction et les feuilletons du XXᵉ siècle, l’Espagne préfère les romans graphiques, alors que les Scandinaves vont être davantage séduits par des récits fantastiques, à l’image du Monde d’Aquilon ou des Guerres d’Arran », détaille la représentante de Delcourt…