Plus varié, plus dispersé, le paysage de la librairie française voit depuis quelques années son maillage s’étendre à des zones moins densément peuplées. En parallèle, l’évolution des usages vers des commandes toujours plus fragmentées fait monter la pression sur la chaîne logistique. Ces évolutions contraignent la distribution à repenser ses modes de fonctionnement.
- Les grandes manœuvres
- Dilisco : réduire les vides et supprimer le plastique
- Hachette : un nouveau centre de distribution d’ici 2026
- Un nouvel ERP en partage
- Madrigall : « Un signal fort pour nos clients éditeurs »
- Interforum modernise ses sites
- L’impression à la demande pour limiter les stocks
- Livrer vite à tout prix ?
- À Ris-Orangis, Prisme a fait peau neuve
- Distribuer mieux, gaspiller moins
- Le court tirage automatisé pour alléger les stocks
- Très cher carton
La distribution change. Alors qu’elle s’appuyait historiquement sur des grossistes indépendants et des centres logistiques, elle n’a cessé depuis 25 ans d’uniformiser ses flux pour faire des économies d’échelle et être en mesure de servir ses plus gros clients. Au début des années 2000, il n’était même pas tout à fait incongru d’imaginer qu’Amazon balaierait la librairie indépendante. Les grossistes ayant presque tous disparu et, au gré des rachats et des fusions, le nombre de distributeurs s’étant progressivement réduit, quatre acteurs se partagent aujourd’hui l’essentiel du marché : Hachette Distribution, Interforum (Editis), Madrigall (avec la Sodis et UD) et MDS, devant une douzaine de distributeurs de plus modestes dimensions (Dilisco, Harmonia Mundi, Belles Lettres Diffusion Distribution, Pollen, DG Diffusion, Makassar…)…
Lire : Livres Hebdo du 2/12/22