Le groupe familial investit dans un équipement de pointe pour gagner de nouveaux marchés en Ile-de-France et au Luxembourg.
Plus grosse imprimerie indépendante de labeur (livres, documents administratifs, etc.) de Lorraine, Digitoffset a quitté l’été dernier ses locaux de 2.500 mètres carrés dans la banlieue messine pour s’installer dans 4.000 mètres carrés à Bouxières-sous-Froidmont (Meurthe-et-Moselle). Conçu comme un livre par l’architecte mosellan Hamann, le bâtiment comporte deux ailes réunies dans leur partie centrale par un laboratoire numérique.
« Notre déménagement correspond à un virage générationnel. Lisibles et efficaces, nos locaux constituent un facteur d’attractivité pour les futures recrues », explique Simon Gravier, directeur général de l’imprimerie de 54 salariés créée par son père Alain en 1997. Héritière de Scanlor, ex-spécialiste de la photogravure, l’entreprise a repris en 2015 l’Imprimerie moderne, réputée depuis soixante ans pour ses travaux haut de gamme. Les nouveaux locaux, qui ont mobilisé un investissement de 3 millions d’euros, placent désormais Digitoffset à équidistance de Metz et de Nancy, à proximité immédiate de l’aéroport et de la gare TGV Lorraine.
L’édition en ligne de mire
Le transfert s’est accompagné de 2 millions d’euros d’investissement dans un matériel de pointe, dont une presse Speedmaster 106 XL Heidelberg d’un coût de 1,6 million d’euros. Unique en Lorraine, l’équipement assure une précision et une rapidité dont les huit commerciaux du groupe font un argument dans leur prospection en Ile-de-France et au Luxembourg. « Nous sommes désormais en mesure d’assurer des petites et moyennes séries d’édition pour nos clients franciliens, qui représentent déjà 40 % de notre chiffre d’affaires. Au Luxembourg, nous espérons passer d’une demi-douzaine de clients aujourd’hui à une trentaine au cours des deux prochaines années », indique Simon Gravier.
Lire : Les Echos du 23 novembre