L’entreprise familiale a un siècle. Créée au Russey par l’arrière-grand-père, l’imprimerie Chopard s’est installée à Maîche en 1934, un emplacement stratégique car l’industrie horlogère y était alors plus importante. Aujourd’hui, vingt-cinq personnes y travaillent.
100 ans d’imprimerie Chopard ! Paul, l’arrière-grand-père, a eu l’idée de créer une imprimerie au Russey à côté de sa boucherie située avenue du Maréchal De-Lattre-de-Tassigny. La technologie utilisée à l’époque était la typographie. En 1934, Albert, le grand-père, délocalise à Maîche, rue Guynemer. L’emplacement est stratégique, car l’industrie horlogère est plus importante qu’au Russey. En 1939, c’est la guerre. Il faut trouver des solutions pour continuer à produire. Les horlogers locaux lancent la vente de montres par bouche-à-oreille, qui obligea Albert à acheter une des premières presses typographiques avec margeur automatique, pour honorer les commandes.
Le « facebook papier » du militaire
L’après-guerre voit l’activité se développer encore. En 1960, l’imprimerie lance le Père-Cent qui permettait de tisser le lien entre le « bidasse » et sa famille. C’était le « facebook papier » du militaire. En 1962, Albert fait construire un nouveau bâtiment rue du Mont pour préparer l’installation de ses trois fils, Jean-Jacques, Philippe et Daniel. En avril 1968, les trois frères reprennent l’entreprise familiale (Marie-Claire et Dominique font aussi partie de l’aventure).
Vingt-cinq salariés aujourd’hui
En mai 1968, les événements perturbent le bon fonctionnement de l’entreprise mais les frères Chopard tiennent bon et l’entreprise passe de cinq à quatorze salariés. En 1990, Samuel arrive en même temps que le premier Apple Mac Classic dédié à l’imprimerie et en 1992, Frédéric intègre à mon tour la société. La saga familiale continue. En 1999, l’imprimerie déménage rue du Jura dans un nouveau bâtiment. L’effectif passe à 18 personnes. En 1994, Edith, maman de Samuel et Frédéric Chopard, reprend la boutique « La Montagne ».
L’effectif est de 25 professionnels. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, il faut s’adapter aux marchés. Frédéric Chopard témoigne : « Nous devons sortir des sentiers battus et développer de nouveaux produits dont certains sont à l’étude »
Lire : L’Est Républicain du 29 octobre