Culture Papier a publié une étude – réalisée par le cabinet EY – sur les retombées socio-économiques de l’écosystème du papier graphique dans l’économie française, qui met en exergue l’impact de l’imprimé publicitaire, ainsi que son apport aux territoires, avec 59 790 emplois et une participation de 2,6 milliards d’euros au PIB. L’imprimé commercial doit être considéré comme faisant partie intégrante de l’ensemble de la production graphique qui totalise 311 590 emplois, explique l’étude. Car la plupart des papetiers et des imprimeurs intègrent plusieurs usages du papier graphique à leur éventail de produits, comme par exemple le catalogue et la presse magazine.
« Il apparaît donc clairement qu’une politique publique réductrice contraignante à l’égard de l’imprimé commercial aurait un impact négatif sur l’ensemble de la chaîne de valeur des papiers graphiques ». L’imprimé commercial est de plus en plus remis en cause au profit des campagnes publicitaires digitales. Pourtant, une comparaison réalisée par le cabinet EY entre une campagne de communication papier (imprimé) et une campagne de communication en ligne (emailing) montre que pour 5 millions de personnes touchées, la première génère une création de valeur économique bien supérieure à la seconde, tant en termes de contributions au PIB, de recettes fiscales que d’emplois créés.
« L’étude que nous avons réalisée, et portée par Culture Papier, met en avant les interdépendances..