CCFI

L’immédiateté, pour lutter contre le piratage de manga sur internet

Selon l’institut GfK, entre janvier et août 2021, plus de 28 millions de mangas se sont écoulés à travers le pays, contre près de 20 millions d’exemplaires pour tous les autres types de bande dessinée. Ces chiffres rendent compte de l’intérêt porté au manga. Cependant, comme tout grand succès, cet univers est confronté à plusieurs problématiques dont le piratage en ligne.

Terriblement impatients : bon nombre de fans d’animes ne peuvent pas attendre la traduction de leurs épisodes, qui peut prendre entre « 6 à 12 mois environ », selon Satoko Inaba, directrice éditoriale manga chez Glénat, qui édite One Piece en France. Sans compter que les coûts de traduction sont actuellement très élevés, explique l’éditeur Momiyama de chez Shueisha, maison d’édition japonaise.

Par conséquent, de multiples sites de traductions « sauvages » – entendre, illégaux –, se sont développés pour répondre à l’irrepressible envie d’étancher sa curiosité… En juin dernier, Romi Hoshino avait été condamné à trois ans de prison et à dédommager de 74.700 € l’industrie du manga, pour avoir généré plus de 320 milliards ¥ de pertes à ce dernier (environ 2,5 milliards en euro), avec son site Manga Mura.

Une perte financière, doublée d’une perte de lectorat plus facilement appâté par l’offre gratuite, et surtout immédiate…

Lire la suite : Actualitté du 11/10/21

Pascal Lenoir

Nos partenaires

Demande d’adhésion à la CCFI

Archives

Connexion

Vous n'êtes pas connecté.

Demande d’adhésion à la CCFI