Les sociétés des journalistes expriment leur solidarité avec les rédactions des médias visés par le milliardaire. Ces sociétés rappellent fermement que la mission de la presse n’est pas de relayer la communication officielle des entreprises et institutions.
Selon un mémo interne révélé mercredi 18 septembre par La Lettre, Bernard Arnault a formulé à ses troupes une « interdiction absolue » de « parler » avec les journalistes de sept médias « dits d’investigation qui se servent de l’attrait du public pour le luxe afin d’attirer de manière racoleuse un nouveau lectorat » : La Lettre, le Canard enchaîné, Mediapart, Glitz Paris, Puck, Miss Tweed et l’Informé. Plus fort encore, « toutes les autres lettres confidentielles du même type qui existent ou pourraient être créées » sont concernées.
Les SDJ (sociétés des journalistes), les rédactions et les associations de journalistes signataires de ce texte souhaitent exprimer leur solidarité avec les rédactions des médias visés. Elles rappellent fermement que la mission de la presse n’est pas de relayer la communication officielle des entreprises et institutions, mais d’informer, et que cela constitue un des piliers de la démocratie…