Outre l’acquisition d’un ensemble de qualités humaines résumées par « softskills », le manager augmenté post-crise est avant tout assisté par l’IA, même s’ils considèrent en même temps que l’IA est moins performante que l’Humain pour animer et créer de la cohésion dans les équipes ou pour être créatif.
Bien que le rôle du manager post-Covid-19 soit toujours le même — le pilotage de l’activité et la prise de décision-, les qualités que doivent posséder les managers se sont radicalement transformées en quelques mois. L’accélération des changements sociétaux, déjà à l’œuvre avant la crise pandémique, et l’introduction de nouvelles notions d’écoute, d’empathie et d’engagement pour le bien-être de ses collaborateurs ont augmenté les attentes des salariés, et par conséquent le rapport entre manager et managés. Selon ces nouveaux préceptes, le manager mandarin ou chefaillon devient un facilitateur au service de son équipe et de l’épanouissement au travail de ses collaborateurs.
C’est ce nouveau concept de manager augmenté qui permettra de faire face aux crises soudaines, à l’incertitude d’un avenir de plus en plus imprédictible, et aux problèmes de recrutement et de rétention des salariés. D’après l’étude annuelle d’Axys Consultants, outre ses qualités humaines, le manager augmenté s’appuie sur des outils technologiques pour accomplir sa tâche. Parmi ceux-ci, l’automatisation des tâches managériales passe en tête et fait un bond à 44 % des suffrages (vs 29 % dans l’enquête de 2021 qui le plaçait en 2e position)…