Neuf États se réunissent ce lundi. Objectif: quadrupler les capacités de l’éolien offshore d’ici à 2030.
Les vents marins du nord de l’Europe et les éoliennes offshore seront à l’honneur ce lundi à Ostende (Belgique), où les dirigeants de neuf pays européens se retrouvent pour la deuxième édition du sommet de la mer du Nord. Autour du premier ministre belge, Alexander De Croo, Emmanuel Macron, l’Allemand Olaf Scholz, le Néerlandais Mark Rutte, la Danoise Mette Frederiksen, l’Irlandais Leo Varadkar et le Luxembourgeois Xavier Bettel. Deux pays non membres de l’UE sont aussi de la partie: la Norvège et le Royaume-Uni. Également présentes, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et la commissaire à l’énergie, Kadri Simson. Tout comme une centaine d’industriels de la filière, des producteurs de turbines aux gestionnaires des réseaux de transport.
Autant dire que le club de la mer du Nord a le vent en poupe. Il ne comptait que quatre pays membres, à son lancement au Danemark, en mai 2022. Les effectifs ont doublé en un an sous l’effet conjugué de la guerre en Ukraine, qui oblige le continent à se sevrer à marche forcée des énergies fossiles russes, et des directives de l’UE qui fixent à 42,5 % la part d’énergie renouvelable à l’horizon 2030…