L’Europe veut aller plus loin dans la géolocalisation pour mieux suivre les épidémies.
Mercredi, la GSM Association, qui regroupe les opérateurs télécoms européens, a indiqué que huit d’entre eux, dont Orange, Vodafone, Deutsche Telekom, Telefonica ou Telecom Italia, ont accepté de partager avec la Commission européenne leurs données de géolocalisation recueillies grâce aux téléphones portables pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus. C’était une demande de Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur.
Les smartphones vont-ils se transformer en espions de poche? Les opérateurs collectent déjà les données de géolocalisation, ne serait-ce que pour gérer aux mieux leurs réseaux. «Nous commercialisations une partie de ces données, agrégées et anonymisées auprès de collectivités locales, de régies de transport… Elles les utilisent pour gérer des aménagements, par exemple», explique un porte-parole de SFR…