Le nombre d’attaques informatiques a bondi depuis le 23 février.
Les réseaux télécoms ont démontré leur importance vitale. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ils sont sous haute surveillance. En toute discrétion. Le sujet s’avère des plus sensibles. En coulisse, une course se joue. «Depuis le 23 février, les attaques en déni de service (DDoS) ont été multipliées par dix», glisse un opérateur. Pour autant, impossible d’en attribuer directement la responsabilité à Moscou. «L’écosystème des cybercriminels, combiné à d’éventuels effets d’aubaine, incite à la prudence en cas de cyberattaques, qui ne sauraient être interprétées trop rapidement comme une action commanditée dans le cadre du conflit», prévient l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi)…