Présentée dans le cadre des États généraux de l’information (EGI), cette étude inédite sur les coûts engagés par les médias ne prend toutefois pas en compte ceux liés à l’impression et la distribution pour la presse écrite.
« La question du modèle économique est essentielle à l’heure où l’on constate une paupérisation de l’information et de ses principaux producteurs, les médias », a clamé jeudi matin Bruno Patino, président d’Arte et président du comité de pilotage des États généraux de l’information (EGI). En France, combien coûte la production de l’information ? C’est à cette question complexe que les EGI ont enfin tenté de répondre dans une étude inédite, à trois mois du rendu de leurs conclusions.
Depuis le lancement à l’automne dernier de ce chantier titanesque voulu par le président Emmanuel Macron, nombre de participants comme d’observateurs se demandaient si les débats, teintés à leurs débuts de préoccupations politiques et militantes, allaient être à la hauteur des enjeux d’un secteur de l’information en grande difficulté économique. « Depuis le premier jour, notre priorité a été de nous intéresser aux moyens dont disposent les médias essentiels à la démocratie, car il est impossible de parler de pluralisme de l’information,…