Publié simultanément avant la Foire internationale du livre de Francfort (qui s’ouvre mercredi 19 octobre) par les médias professionnels Livres Hebdo, Publishers Weekly (États-Unis), Bookdao.com (Chine), Buchreport (Allemagne) et The Bookseller (Royaume-Uni), le 16e « Global 50 » souligne la résilience de l’édition, dans toutes les régions du monde et tous les secteurs, après les chocs des confinements pendant la crise sanitaire.
On savait l’année 2021 record pour l’édition française, elle l’aura été tout autant pour les éditeurs sur toute la surface du globe si l’on en croit les données de notre 16e classement mondial de l’édition « Global 50 ». Publié à la veille de la Foire internationale du livre de Francfort (19-23 octobre) par un pool de médias professionnels comprenant Livres Hebdo pour la France, Publishers Weekly (États-Unis), Bookdao.com (Chine), Buchreport (Allemagne) et The Bookseller (Royaume-Uni), le classement produit par Rüdiger Wischenbart Content & Consulting présente les performances de 60 pôles éditoriaux relevant de 50 groupes d’édition de 14 pays réalisant chacun un chiffre d’affaires annuel supérieur à 150 millions d’euros. Pour 2021, leur chiffre d’affaires cumulé de 58,85 milliards d’euros, supérieur de 8,1 % à celui de 2020 et de 3 % à celui de 2019, est le plus élevé jamais enregistré par le Global 50.
Croissance record, forte incertitude
Les groupes d’édition de littérature générale et de loisir, à commencer par Bertelsmann grâce à sa branche Penguin Random House, Hachette Livre et HarperCollins ont assuré en 2021 l’essentiel de cette croissance record. Les éditeurs du domaine éducatif tels Pearson, McGraw Hill ou Cengage n’ont, eux, souvent pas retrouvé l’an dernier leur chiffre d’affaires de 2019. Quant aux groupes d’édition professionnelle, scientifique, technique et médicale, ils affichent dans l’ensemble une activité à peu près stable à deux ans d’intervalle à l’image de RELX qui, talonné par ThomsonReuters, conserve sa position de leader de l’édition mondiale…