Les entreprises qui peinent à embaucher n’hésitent pas à assouplir leurs critères et à augmenter les salaires afin d’attirer le bon profil.
Le temps devrait être au beau fixe en 2023 sur le marché de l’emploi des cadres. Parfois même à la limite de la surchauffe pour les entreprises qui vont devoir s’adapter pour attirer des candidats. Après avoir franchi le seuil symbolique des 300.000 embauches l’année dernière, le recrutement des cadres devrait se maintenir sur ce «très haut plateau» à environ 308.800 embauches prévues en 2023, selon les prévisions annuelles de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) présentées mardi.
L’enquête, menée auprès d’un échantillon représentatif de 8000 entreprises du privé, confirme un niveau record, très supérieur à celui de l’année de référence 2019. Ainsi, l’Apec se réjouit de voir que «la crise du Covid est surpassée» et que «la guerre en Ukraine et ses conséquences n’ont pas généré de nouvelle crise». Pour autant, l’association pointe des «incertitudes» qui pourraient influer sur les recrutements cette année: «Inflation, tensions géopolitiques, instabilité bancaire, conflits sociaux.»