Après plusieurs publications de think tanks, ces derniers mois, c’est au tour du Sénat de publier le rapport d’une mission qui met en exergue les impacts environnementaux du numérique. A cette occasion, le président de l’Ademe indique, à propos des impacts environnementaux du numérique : « Comme cette pollution ne se voit pas, nous sommes dans le ressort de l’impensé », ce qui amène les sénateurs à conclure que le numérique est « l’angle mort des politiques environnementales et climatiques ». Ils constatent ainsi qu’« il n’existe pas de stratégie transversale publique visant à en atténuer les impacts environnementaux ».
Le rapport présente différentes mesures, et il est consultable en ligne ici. On regrettera cependant une vision en silo, qui conduit à faire des propositions en faveur d’un usage responsable du numérique, sans étudier les opportunités que représentent les moyens de communication alternatifs, comme le papier…