Ils sont devenus moins dépendants des investissements en marketing traditionnel des annonceurs.
Les géants mondiaux de la publicité font de la résistance. Après le français Publicis (Leo Burnett, Saatchi & Saatchi ou Zenith), les américains Omnicom (BBDO, DDB) et Interpublic (IPG) viennent à leur tour de relever leurs prévisions financières pour l’année 2022, en dépit d’un contexte macroéconomique chahuté et de la baisse des dépenses marketing des annonceurs. Tandis que Publicis prévoit une croissance organique de 8,5 % (contre 6 % à 7 % envisagés auparavant), Omnicom et IPG tablent respectivement sur 8 % à 8,5 % (contre 6,5 % à 7 %) et 7 % (contre 6,5 %). La semaine passée également, Havas (filiale du groupe Vivendi) dépassait les attentes du marché en dévoilant pour le troisième trimestre un chiffre d’affaires en hausse de 12,7 % sur un an…