Quatre mois après leur lancement, les médias s’inquiètent que les débats passent à côté des problématiques économiques.
Mais où vont les États généraux de l’information (EGI) ? Quatre mois après le lancement en fanfare de ce titanesque chantier voulu par Emmanuel Macron, les chiffres donnent le tournis. Déjà plus de soixante contributions ont été apportées par des organisations professionnelles, auxquelles s’ajoutent 90.000 autres dans le cadre de la consultation citoyenne organisée avec le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Un tour de France a été lancé pour partir à la rencontre des citoyens sur le terrain, et une séquence internationale s’est même tenue lors du Forum de la paix.
Pour alimenter les travaux, les cinquante membres des cinq groupes de travail des EGI ont réalisé 75 auditions depuis l’automne, voyant défiler sociologues, philosophes, scientifiques, associations ou représentants hexagonaux des géants du web comme Meta. Cinquante nouvelles auditions doivent se tenir dans les prochaines semaines, avec l’Association de la presse d’information politique et générale (Apig) ce mercredi, le Fonds pour une presse libre (FPL), ou encore la journaliste de CNews Christine Kelly, qui a récemment animé les États généraux du journalisme…