Sa chaîne de télévision Mezzo, qu’il détient conjointement avec Canal+, fête ses vingt-cinq ans.
L’Opéra de Paris, la Philharmonie de Berlin, la Maison symphonique de Montréal, ou le NHK Hall de Tokyo… À travers le monde, les mélomanes cherchent plus que jamais à s’évader à l’heure où les orages géopolitiques et économiques grondent. «La musique classique n’a jamais été aussi populaire. Ce marché représente aujourd’hui un bassin de 150 millions de personnes», glisse Pierre Louette, président-directeur général du groupe Les Échos-Le Parisien (filiale de LVMH, détenu par Bernard Arnault).
Positionnée sur cette niche au langage universel, sa chaîne de télévision payante Mezzo, qu’il codétient depuis 2019 à parts égales avec le groupe Canal+, souffle aujourd’hui sa 25 bougie. Dédiée également au jazz et à la danse, la chaîne avait été un temps conjointement détenue par le service public et le groupe Lagardère. «Cette participation était pour nous l’opportunité de pérenniser une thématique sur laquelle nous n’avions jusqu’ici aucun actif», explique de son côté Gérald-Brice Viret, directeur général des antennes et des programmes du groupe Canal+ et administrateur de Mezzo…