En séance publique, ce mercredi 6 octobre, les députés ont discuté de la proposition de loi relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique, adoptée par le Sénat en juin dernier. Recevant un large consensus, elle a été adoptée et légèrement amendée, pour notamment aborder la question de l’accessibilité des collections.
L’Assemblée nationale a examiné, ce mercredi 6 octobre, la proposition de loi relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique, déposée par la sénatrice Sylvie Robert (socialiste, Ille-et-Vilaine) en février 2021.
Plébiscitée à l’unanimité au Sénat en juin dernier, cette proposition de loi proposait d’inscrire les missions des bibliothèques dans la loi, à savoir le Code du Patrimoine. Remédier à « une faible présence des bibliothèques dans le corpus législatif », comme l’a rappelé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot-Narquin devant les députés.
Ainsi, des articles de la proposition posent un cadre pour les missions des bibliothèques et des professionnels, « dans le respect du pluralisme et de la neutralité du service public ». Une manière de protéger ces « lieux de respiration démocratique », selon la ministre de la Culture, de « la censure comme de toute pression religieuse, politique ou sociale ».
D’autres aspects de cette proposition de loi fondent la gratuité d’accès aux établissements, accompagnent les collaborations entre les collectivités territoriales, ou celles entre les bibliothèques et différentes organisations ou institutions, et permettent aussi aux établissements de donner certains ouvrages désherbés à des associations, des fondations ou des entreprises sociales et solidaires, qui pourront eux-mêmes les revendre…