Le secteur a subi une baisse de 7% en valeur et de 8% en volume sur l’année 2020, selon GFK. La baisse en volume est constante depuis 2016.
Comme l’ensemble du marché, le secteur du poche a subi de plein fouet les deux confinements intervenus en 2020. D’après GFK, ce secteur (hors BD, jeunesse et scolaire) a enregistré sur l’ensemble de l’année un recul de 7% en valeur et de 8% en volume, par rapport à 2019.
Les baisses ont été significatives lors du premier confinement (-59% en volume) et à nouveau lors du deuxième (-41% en volume). Surtout, le secteur n’a pas réussi à rattraper les pertes entre ces deux périodes, les ventes ayant enregistré une hausse de 3%, soit deux points derrière le grand format (5%). D’après GFK, ceci est dû à une forte diminution des parutions de nouveautés, qui représentent 40% du volume total du format.
Baisse de la lecture
Ces chiffres sur l’année 2020 s’intègrent dans une analyse plus large. Le nombre d’exemplaires vendus dans le secteur du poche est en baisse constante depuis 2017. Si le marché se maintient en valeur, c’est en raison d’une hausse annuelle et constante du prix moyen, entre 1 à 2%, depuis 2016, note GFK. Cependant, l’institut relativise ce phénomène au regard du grand format, dont la nombre d’exemplaires vendus est également en baisse de 10% sur la période 2015-2019. « Il semble que ce recul en volume du poche soit plus lié à une baisse de la lecture et des achats de livres en général plutôt qu’à un manque de dynamisme ou d’intérêt de la part des lecteurs/acheteurs du poche », précise Casseline Rosello, consultante du panel Livre de l’institut…