S’il reste toujours très dominant, le modèle de l’abonnement est aujourd’hui challengé par celui des plateformes financées en partie, voire totalement, par la publicité.
C’est un ancien dirigeant d’un groupe de médias américain qui résume encore le mieux le sentiment général. «C’est un peu la fin de la fête.» Si le marché du streaming vidéo s’est considérablement renforcé à la faveur de la pandémie et des confinements, la côte qui reste à gravir devient plus escarpée. En clair, il va devenir difficile pour certains d’afficher des croissances d’abonnés à deux chiffres. « Netflix semble avoir atteint la saturation de son marché aux États-Unis », estime ainsi Éric Haggstrom, analyste du cabinet eMarketer. Là où ses utilisateurs lui rapportent le plus, autour de 14,50 dollars par mois…