Le tarif plancher des frais de port, décidé par le gouvernement vendredi 7 avril, satisfait en partie les libraires mais inquiète Amazon.
Suite à la publication, vendredi 7 avril, de l’arrêté prévoyant l’entrée en vigueur dans six mois d’un tarif minimal, fixé à trois euros, des frais de port pour la vente de livres en ligne, les réactions sont divisées. Si le Syndicat de la librairie française (SLF) s’en réjouit, Amazon se montre logiquement plus mécontent et s’inquiète des répercussions sur les zones rurales.
Premier impacté par la mesure, le géant du Web indique à Livres Hebdo : « Nous nous inquiétons de l’impact qu’aura cette mesure sur la lecture et sur les lecteurs, notamment ceux vivant dans les zones rurales et les petites villes. Ces territoires sont souvent dépourvus de librairies et représentent aujourd’hui 46% des envois de livres pour Amazon ». Impulsée en 2021 par la sénatrice Laure Darcos, la proposition de loi a pour ambition de limiter la position dominante d’Amazon, jusque-là épargné par l’obligation commerciale, face aux libraires.
A l’inverse, le SLF, dans un communiqué, « considère…