Un concentré de culture en plein cœur du métavers. C’est ce que propose le nouveau magazine Red-Eye, premier média à faire son apparition dans les deux mondes, web2 et web3. Accessible via un site web, ou le métavers Spatial, selon la version choisie, ce magazine du futur entend révolutionner l’accès à l’information.
On pensait avoir tout vu dans le métavers, mais c’était sans compter sur l’ingéniosité des créateurs de contenus. Après les défilés de mode, les concerts, les expositions, et même les mariages, voilà que les mondes virtuels se mettent désormais au journalisme. L’Italienne Gloria Maria Cappelletti, directrice créative et rédactrice spécialisée dans la mode, les arts, et les technologies, est la rédactrice en chef de Red-Eye, le premier magazine qui tend à faire disparaître les frontières entre mondes réel et virtuel, comme le révèle Women’s Wear Daily (WWD).
Le magazine, qui vient toujours juste d’être lancé, se décline à la fois à travers un site web et un espace dans le métavers Spatial. Il traite sans surprise de ces nouveaux mondes virtuels avec un accent porté sur la mode, la beauté, et la musique, à en croire les premières rubriques proposées sur la version la plus traditionnelle. Dans le métavers, il est possible de naviguer dans différentes pièces qui mettent l’accent sur un article, un reportage, ou une initiative spécifiques, tandis que la version web2 permet de découvrir une foule d’articles et d’interviews sur différents thèmes. Tommy Hilfiger, qui a lancé plusieurs projets dans le métavers, compte parmi les premiers créateurs interrogés.
Et nul doute que les utilisateurs seront amenés à contribuer de près ou de loin à l’élaboration de ce magazine d’un nouveau genre. « Je veux que le projet soit participatif, ce qui est la base de toute l’expérience du métavers », a fait savoir Gloria Maria Cappelletti au magazine spécialisé.
Parmi les premiers sujets abordés dans la version web3, figure un partenariat avec Afro Fashion Week Milano dans le cadre de l’exposition « Tracing Identities Through Fashion Photography », qu’il est possible de découvrir sur Spatial – après avoir créé votre avatar et compris comment fonctionne le métavers. Car c’est sans doute là où le bât blesse… Mieux vaut se lever tôt si vous n’êtes pas encore familiarisé avec ces nouveaux mondes virtuels qui, disons-le, ne sont pas accessibles à tous – comprendre les moins jeunes. Une chose que l’on avait déjà observée à l’occasion de la première Fashion Week dans le métavers.
Reste que le magazine, qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, vous aidera justement, dans sa version web2, à mieux appréhender cet univers qui semble décidément se développer à vitesse grand V.
Lire : La Provence du 22 septembre