Toujours en phase d’expérimentation, le Pass Culture doit prochainement révéler les conditions de sa généralisation à tous les jeunes Français et Françaises de 18 ans, doté de 300 € et non 500 € comme prévu. Dans les librairies, les niveaux des réservations sont généralement très bons, malgré certaines réserves sur les effets concrets du Pass dans la promotion de la lecture.
Le mercredi 10 février dernier, intervenant devant la Commission Culture du Sénat, Anne Martelle, présidente du Syndicat de la Librairie française, salue la phase d’expérimentation du Pass Culture, dont les effets en librairies ont été « très positifs ». « C’est vraiment un bon dispositif », résumait-elle.
Présenté dès le programme présidentiel du candidat Macron et copié d’une initiative italienne, le Pass Culture revient pourtant de loin. Décrié tant pour sa démarche « de marchandisation de la culture » que pour les salaires des dirigeants de la société par actions simplifiée qui en gère le développement, le dispositif fait l’objet d’une expérimentation depuis 2019.
Rappelons-en rapidement le principe : à ses 18 ans, le jeune peut s’inscrire au programme et télécharger l’application Pass Culture, qui lui propose alors des offres culturelles, gratuites ou payantes, à proximité. Il dispose d’un crédit de 500 € pour accéder à des événements ou objets culturels payants : dans le cas du livre, un plafond est fixé, à hauteur de 200 € et le retrait se fait impérativement dans une librairie — sauf pour une offre de livre numérique, bien entendu…