En radio comme en télé, l’été a été bon et la rentrée s’annonce prometteuse. Mais la visibilité du secteur reste encore très faible.
Sur le marché publicitaire, la radio est réputée pour être un média très réactif. Ce qui, mécaniquement, joue dans un sens comme dans l’autre. Les mois de confinement de mars, avril et mai ont été particulièrement éprouvants avec des revenus publicitaires qui ont chuté en moyenne de 60 % en avril et mai! Seule la grande distribution alimentaire, dont les magasins étaient encore ouverts pendant le confinement, a continué d’être présente. Les autres annonceurs traditionnels comme l’automobile, la téléphonie ou les services, ont beaucoup souffert et beaucoup ont coupé leurs investissements publicitaires. Quelques rares annonceurs fidèles ont pourtant maintenu leur présence sur les ondes pour préempter l’avenir.
Mais la sortie du confinement a marqué, au contraire, un fort rebond de la publicité radio. «Dès le mois de juin, nous avons été surpris de retrouver le niveau de juin 2019. Et en juillet et août, notre chiffre d’affaires publicitaire a dépassé de 16 % celui de l’an dernier!», se réjouit Marie Renoir-Couteau, présidente de Lagardère publicité News, la régie de la station Europe 1…