Malgré le contexte macroéconomique, les médias devraient presque effacer en 2022 les pertes de la pandémie.
«Le marché publicitaire français poursuit son redressement amorcé il y a un an. Malgré un contexte macroéconomique incertain, il devrait presque retrouver ses niveaux d’avant-crise sur l’ensemble des médias fin 2022», martèle Xavier Guillon, directeur général de France Pub.
Au premier trimestre, les recettes publicitaires nettes des médias traditionnels, la radio, la télévision, la presse, le cinéma et la publicité extérieure s’élèvent à 1,5 milliard d’euros, en progression de 13,9 % sur un an mais toujours en retrait (- 4,7 %) par rapport à 2019, dévoile le Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) publié vendredi. Empêtré dans la crise des semi-conducteurs, le secteur automobile, qui peine à construire de nouvelles voitures faute d’équipements, est le seul ayant réduit ses investissements sur un an…