Rendez-vous incontournable des éditeurs et des agents littéraires du monde entier, la Foire du livre de Londres ouvre ses portes ce mardi.
«La réalité du quotidien des maisons d’édition depuis le Brexit est l’arrivée de taxes douanières et de formulaires administratifs à n’en plus finir sur chaque livre qui entre ou qui sort du Royaume-Uni… Même les maquettes en blanc d’ouvrages qui n’ont pas encore vu le jour sont concernées », raconte au Figaro Clémence Mahéo, responsable des ventes de droits à l’international pour la maison britannique Michael O’Mara Books. Lors de la Foire du livre de Londres, qui a ouvert ses portes mardi au Palais d’expositions de l’Olympia, cette Française installée dans la capitale britannique espère bien céder au plus grand nombre de pays possible les droits de la biographie non officielle, à paraître, de la très influente chanteuse américaine Taylor Swift, écrite par l’auteur Caroline Sullivan.
Cette grand-messe internationale de l’édition est le rendez-vous incontournable des éditeurs et des agents littéraires, qui viennent négocier les achats des droits de traduction des ouvrages. Pour les biographies de personnalités les plus convoitées, les montants des enchères peuvent s’envoler jusqu’à six chiffres. Sur le salon, le stand France, piloté par le Bureau international de l’édition française (Bief) accueillera pendant trois jours une cinquantaine de maisons sur plus de 400 m2. Des éditeurs aux agents littéraires de renom, comme Laure Pécher et Pierre Astier, qui représente le prix Goncourt Hervé Le Tellier, plus de 200 professionnels sont accrédités…